Cours n°2 – 5ème3

Bonjour les 5ème3,

Le cours est organisé de la même manière que le précédent :

  • Une partie n°1 : le cours / les explications à LIRE et à comprendre (ne rien noter sur le cahier).
  • Une partie n°2 : la TRACE ECRITE, c’est-à-dire, ce qu’il faut copier / imprimer sur le cahier.

Bon courage à tous et n’hésitez pas à m’écrire sur pronote ou par mail si vous avez des questions (solveig.feur@ac-dijon.fr).

Partie 1 : le cours (à lire)

La semaine dernière, nous nous étions intéressés à l’apparition du système de notation musicale. C’est-à-dire, comment la notation musicale actuelle 
ci-dessous était apparue : 

Aujourd’hui, nous allons quitter la musique religieuse pour nous pencher sur la musique PROFANE, c’est-à-dire la musique non religieuse.

Nous allons découvrir en particulier les différents statuts des musiciens et également un sujet de chanson particulièrement abordé à partir du XIème (=11ème) siècle : l’amour courtois.

Les différents statuts de musiciens

Dans un premier temps, qu’est-ce que l’on entend par “statut du musicien” ?

C’est la position du musicien dans la société. En bref, à quelle catégorie sociale il appartient. Pour faire très simple au Moyen âge, on trouve trois ordres :

Vu qu’il s’agit de la musique profane, donc non religieuse, on peut oublier le clergé. Il nous reste les musiciens nobles OU les musiciens faisant partie du Tiers-état.

Au Moyen âge, on trouve TROIS statuts de musiciens :

Le jongleur

Le ménestrel

Le troubadour OU trouvère




Quelle est la différence entre un troubadour ou un trouvère ?

C’est simplement une question des géographie.

D’après cette présentation, lequel de ces trois musiciens est issu de la classe sociale la plus élevée ? (C’est-à-dire, lequel est le plus riche).

Compare ta réponse avec la correction ci-dessous : 

Nous allons donc poursuivre avec les troubadours car ce sont eux qui ont laissé le plus de traces écrites, en particulier sur un sujet universel qui est l’AMOUR mais raconté d’une certaine manière. On l’appelle au Moyen âge :

L’AMOUR COURTOIS

Les troubadours et l’amour courtois

On imagine souvent le troubadour comme un musicien itinérant, le luth sur l’épaule, voyageant de château en château. Mais la réalité est toute autre.

Le mot troubadour vient du mot occitan (langue parlée dans le sud de la France) trobador et désigne la personne qui trouve.

Qui trouve quoi … ?

Qui trouve, c’est-à-dire qui INVENTE des textes poétiques soutenus par des mélodies. Il est donc à la fois AUTEUR et COMPOSITEUR de ces pièces qu’il interprète devant ses amis.

Parmi ces textes poétiques, on trouve vers le XIème siècle des poème parlant d’amour mais d’une manière bien particulière.

Ecoute et lis les paroles de la chanson ci-dessous composée par Guillaume de Machaut :





D’après la musique et la paroles, quel est le caractère dominant de cette chanson ?

Ici, le caractère est plutôt triste, mélancolique.

A ton avis, pourquoi peut-on être triste en amour au Moyen âge ?

Car c’est un amour impossible et sans espoirPOURQUOI ?

Le chevalier amoureux de sa Dame inaccessible, en raison généralement de son rang social supérieur, essaie de lui prouver son amour à travers des actes de bravoure (=courageux), notamment au combat.

On appelle cela, l’AMOUR COURTOIS.

L’amour courtois est donc une forme poétique, un art de manier les mots avec délicatesse pour décrire l’amour que l’on a pour une Dame, généralement inaccessible.

L’amour courtois, c’est l’art de maîtriser la poésie, la politesse et les bonnes manières.

Si tu le souhaites, un petit récapitulatif est présent dans cette vidéo à partir de 1’52.




Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! 

Partie 2 : la trace écrite (= ce qu’il faut noter dans le cahier).

Pour les élèves ayant accès à une imprimante : télécharger, imprimer et compléter les deux documents ci-dessous :

Pour les élèves n’ayant pas accès à une imprimante, recopier le texte ci-dessous dans le cahier :